Le coronavirus est un agent pathogène dangereux causant une maladie nommée COVID-19. Ce virus jusqu’ici inconnu de la médecine moderne est apparu pour la première fois en Chine en décembre 2019.
Hélas, sa propagation rapide deviendra la source d’une lourde inquiétude pour les citoyens lambda, mais également les responsables politiques et les marchés financiers.
En France, tous les secteurs sont touchés par les retombées du coronavirus et l’immobilier en fait partie !
L’épidémie a et aura de nombreuses conséquences néfastes auxquelles il faudra faire face. Néanmoins, pour mieux les anticiper, il est nécessaire de les connaître.
Quelles sont-elles ?
État des lieux du pays
Sur le sol français, la situation actuelle est très préoccupante. Le coronavirus est à l’origine de l’une des plus grandes crises sanitaires de notre époque. À ce jour, les autorités envisagent de passer au stade 3 de vigilance. Plus de contrôles, plus de rigueur, moins de mouvements et de libertés. Le seuil critique est atteint.
Le coronavirus, détecté pour la première fois dans la ville chinoise de Wuhan, s’est promptement propagé à travers le globe terrestre. La pandémie ne cesse de prendre de l’ampleur. Au moment présent, la France recense plus de 1400 infections et 30 décès.
Personne n’est à l’abri, et les dirigeants politiques ne sont pas épargnés. Des députés, de hauts responsables en fonction et même un ministre ont été contaminés.
De nombreux événements de grande envergure tels que des festivals, des concerts et des foires ont été annulés à cause du risque élevé de propagation.
Les rencontres sportives ne sont pas exclues. Certains tournois ont été reportés à des dates ultérieures. Quant aux compétitions internationales, elles se tiendront à huis clos.
Les conséquences sont directes : les chiffres dégringolent en continu, les manques à gagner sont colossaux.
Les pertes augmentent, balayant toutes les prévisions monétaires.
Les prédictions françaises sont particulièrement inquiétantes : le ministre de l’Économie annonce un recul de 0,5 % sur le taux de croissance. Les restrictions des mouvements et des échanges commerciaux accentuent grandement le phénomène.
Le principal problème consécutif à cette épidémie est la durée.C’est le flou total, on ignore combien de temps ces règles préventives dureront.
Le monde du travail est durement affecté par ce virus. Certains salariés commencent à exercer leur droit de retrait, d’autres privilégient l’emploi à distance.
Pour ceux qui n’ont aucune alternative, ils se résignent à abandonner leur poste. Et sans rémunération régulière, bonjour la précarité !
Le secteur de l’immobilier ne constitue pas la principale source d’affolement, certes, mais il n’est pas totalement épargné. Néanmoins, les conséquences ne sont pas si importantes. Les bonnes nouvelles sont rares au milieu de ce chaos sanitaire.
Les conséquences de l’épidémie sur le secteur immobilier
L’immobilier français est entièrement autonome. La main d’œuvre et les ressources matérielles sont produites localement. Seule la première va être impactée durablement ; le confinement des individus infectés ou à risque lors des quarantaines va réduire le personnel disponible.
Les chantiers seront retardés dans tous les pays. On dénombre plus de 500 000 employés du bâtiment en France.
Étant amputé d’une part importante de sa richesse, que va-t-il se passer ?
Nous découvrirons l'impact sur le secteur au fur et à mesure :
Le ralentissement du fonctionnement des services de délivrance des permis de bâtir
- Certaines activités de l’immobilier sont concernées : l’aménagement, la production, la construction.
La perte en efficacité des acteurs du milieu
- Les délais de traitement des dossiers vont se rallonger. Les notaires, les banquiers, les courtiers, les géomètres et autres experts, restreints par les déplacements et les règles de confinement ne pourront pas travailler dans des conditions optimales.
À titre d'exemple, certaines activités requièrent une présence physique, ce qui sera impossible à remplacer même si l’on opte pour du télétravail.
Dans les milieux professionnels sensibles, les accès à des données confidentielles sont limités à cause des risques de cybersécurité.
En somme, tous les chantiers en cours ou prévus marqueront un temps d’arrêt jusqu'à ce que la situation sanitaire s’améliore.
Qu’en sera-t-il de la demande en logement ?
C’est une question qu’il faut se poser. Le coronavirus va-t-il compliquer ou faciliter l’accès au logement ?
La perception d’un danger est une chose. Toutefois, la réaction obtenue n’est pas toujours celle escomptée.
Les effets du COVID-19 sont ressentis chez tous les Français, directement ou indirectement.
On sait tous quelles sont les premières victimes d’une catastrophe de cette envergure : les lieux publics, les restaurants, les musées, les magasins, les cinémas et les commerces de proximité. Ils subissent de plein fouet la crise sanitaire.
Lorsque l'on se trouve dans une situation d’urgence, la peur de l’avenir et le manque de confiance peuvent se manifester.
L’envie d’investir et d’acquérir du matériel durable s'estompe.
Inconsciemment, tout est fait pour favoriser la mobilité des biens et des personnes à tout moment. S’en suivent alors de profondes mutations sociales : le chômage, les instabilités politiques, les grèves.
Un cercle vicieux s’installe. La société déjà marquée par des changements involontaires s’enlise encore plus.
À contrario, l’acquisition d’un domicile échappe à la logique de l‘instinct de conservation. Lors de graves crises sécuritaires qu’a connu le pays ces dernières années (les attentats terroristes par exemple), l’achat et la vente des maisons se sont poursuivis sans ambages. Aucun ralentissement du secteur n’a été observé.
Le domicile est le lieu ultime de préservation des individus. C’est un refuge, un havre de paix au milieu de la tempête.
L’être humain peut tout perdre, mais il aura toujours besoin d’un toit accueillant pour passer ses nuits.
L’acquisition d’une maison en temps de troubles est une exception marquante.
En faisant face à l’incertitude du lendemain causée par le coronavirus, les Français en profitent pour se fixer à un point et ce, pour des exigences sécuritaire et de reproduction.
Il faut aussi souligner que ce n’est nullement une particularité propre à la France. Le secteur immobilier peut dormir sur ses deux oreilles, les affaires se portent et se porteront bien, malgré la situation critique.
En conclusion, le coronavirus n’aura qu’un impact minime sur les achats ou les ventes de biens immobiliers. C’est assez paradoxal, car tous les domaines économiques sont négativement touchés. Les banques, les assurances, le divertissement, le sport, le commerce… rien n’est épargné.
Les vendeurs, les acquéreurs, les acteurs et les professionnels de la sphère peuvent baisser la garde. Le coronavirus et ses nombreuses conséquences n’ont aucune prise sur ce milieu connaissant un dynamisme exceptionnel depuis quelques années.