Melvin MASSEAUX

Melvin MASSEAUX

Dans le cadre d'une transaction immobilière, l'acheteur bénéficie d'un droit de rétractation de 10 jours après la signature de l'avant-contrat. Traditionnellement, cette rétractation s'effectue par lettre recommandée avec accusé de réception. Cependant, l'évolution des technologies soulève une question cruciale : la rétractation par courriel est-elle juridiquement valable ?

 

Le cadre légal de la rétractation immobilière

Selon l'article L271-1 du Code de la construction et de l'habitation, l'acquéreur d'un bien immobilier à usage d'habitation dispose d'un délai de dix jours pour se rétracter après la signature de l'avant-contrat. Ce délai commence à courir le lendemain de la première présentation de la notification de l'acte. La loi précise que cette notification doit être effectuée "par lettre recommandée avec demande d'avis de réception ou par tout autre moyen présentant des garanties équivalentes pour la détermination de la date de réception ou de remise".

 

La jurisprudence reconnaît la validité du courriel

Une décision de la Cour de cassation a apporté un éclairage important sur ce sujet. Dans cette affaire, un acquéreur avait exercé son droit de rétractation en envoyant un courriel à son notaire dans le délai légal de dix jours. La Cour de cassation a jugé que le courriel constituait un "autre moyen présentant des garanties équivalentes" à la lettre recommandée, dès lors que l'envoi et la réception pouvaient être prouvés de manière certaine.

 

Les conditions de validité de la rétractation par courriel

Pour que la rétractation par courriel soit considérée comme valide, plusieurs conditions doivent être réunies :

 

1. Preuve de l'envoi et de la réception : Il est essentiel de pouvoir démontrer que le courriel a été envoyé et reçu dans le délai de dix jours. L'accusé de réception électronique ou une confirmation de lecture peut servir de preuve.

2. Identité des parties : Le courriel doit permettre d'identifier clairement l'expéditeur (l'acquéreur) et le destinataire (le notaire ou le vendeur).

3. Contenu explicite : Le message doit exprimer sans ambiguïté la volonté de l'acquéreur de se rétracter de l'avant-contrat.

 

Les précautions à prendre pour les professionnels de l'immobilier

En tant que professionnels de l'immobilier, il est crucial d'informer vos clients des modalités de rétractation et des moyens de communication acceptés. Bien que la rétractation par courriel soit reconnue, il est recommandé de conseiller aux acquéreurs d'utiliser des moyens offrant une traçabilité optimale, comme la lettre recommandée électronique avec accusé de réception.

De plus, il est judicieux de conserver une copie de tous les échanges électroniques et de s'assurer que les adresses e-mail utilisées sont correctes et régulièrement consultées.

 

 


 

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Le secteur immobilier n’est pas à l'abri des dérives du numérique. Une nouvelle forme d'escroquerie se propage sur TikTok : des arnaqueurs exploitent la plateforme pour soutirer 80 euros aux victimes sous prétexte de frais de visite de biens immobiliers. Retour sur une fraude bien rodée et les moyens de s'en prémunir.

 

TikTok : un terrain de jeu pour les escrocs de l'immobilier

Depuis plusieurs mois, des signalements affluent concernant des arnaques immobilières sur TikTok. Le mode opératoire est simple mais efficace : des faux comptes publient des annonces alléchantes avec des photos attractives de biens immobiliers disponibles à la location ou à la vente, à des prix très compétitifs. L'objectif ? Appâter des victimes potentielles.

 

Le stratagème : des frais de visite pour des biens inexistants

Une fois le contact établi, les arnaqueurs exigent un prépaiement de 80 euros, soi-disant pour couvrir des "frais de visite" ou pour réserver un créneau exclusif. Après le virement effectué, plus aucune nouvelle : ni visite, ni bien immobilier, ni remboursement. L'escroc disparaît, changeant de compte pour piéger de nouvelles victimes.

 

Les raisons du succès de ces arnaques

. La popularité de TikTok : Avec des millions d’utilisateurs en France, TikTok est un canal idéal pour toucher un large public, notamment les jeunes adultes en recherche de logements.

. L'urgence et la peur de rater une bonne affaire : Les annonces sont souvent présentées comme des opportunités à saisir rapidement, incitant à payer sans trop réfléchir.

. L'illusion de la crédibilité : Les arnaqueurs créent des profils soignés, avec des avis factices et des interactions simulées pour inspirer confiance.

 

Témoignages de victimes

« J’ai vu une annonce pour un appartement parfait sur TikTok. L'agent m'a demandé 80 euros pour réserver la visite. Après le paiement, silence radio. », Julie 28 ans

 

Les réactions des professionnels de l'immobilier

Face à la montée de ces fraudes, la Fédération nationale de l'immobilier (FNAIM) alerte : « Aucune agence sérieuse ne demandera de payer pour visiter un bien. La vigilance est essentielle. »

De son côté, ORPI conseille : « Privilégiez toujours des transactions via des agences reconnues. Si un paiement est demandé avant toute visite, fuyez. »

 

Comment repérer et éviter ces arnaques ?

1. Méfiez-vous des annonces trop attractives : Un prix bas pour un logement parfait doit éveiller des soupçons.

2. Vérifiez l'identité de l'agent immobilier : Recherchez son nom, son agence, et vérifiez sur des sites officiels.

3. Ne payez jamais pour visiter un bien : Les frais d'agence ne sont dus qu'après la signature d'un contrat.

4. Consultez les avis en ligne : Les profils frauduleux ont souvent peu d'interactions réelles.

 

Que faire si vous êtes victime ?

. Signalez l'arnaque sur TikTok et aux autorités compétentes (DGCCRF, police).

. Conservez toutes les preuves (captures d'écran, messages, preuves de paiement).

. Déposez plainte rapidement pour tenter de retracer le fraudeur.

 

 


 

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La rédaction d'annonces percutantes est essentielle pour capter l'attention des acheteurs potentiels et maximiser vos chances de conclure des ventes. Une annonce bien conçue ne se contente pas de décrire un bien.  Voici quelques conseils pour optimiser la rédaction de vos annonces immobilières et ainsi attirer davantage de clients.

 

Rédigez un titre accrocheur et informatif

 Le titre est la première chose que les prospects voient. Il doit être à la fois captivant et informatif, en mentionnant le type de bien, sa localisation et ses principales caractéristiques. Par exemple : "Appartement T3 lumineux avec terrasse à Lyon 6ème". Ce type de titre répond aux attentes des acheteurs tout en mettant en avant les atouts du bien.

 

Soignez la description du bien

Une description détaillée et bien structurée est essentielle. Présentez les caractéristiques principales du bien, telles que le nombre de pièces, la superficie, l'étage, l'exposition, etc. Mettez en avant les atouts spécifiques, comme une cuisine équipée, une salle de bains rénovée ou un balcon avec vue. N'oubliez pas de mentionner les commodités à proximité, telles que les transports en commun, les écoles ou les commerces. Une description complète aide les acheteurs à se projeter et à apprécier les avantages du bien.

 

Utilisez des mots-clés pertinents pour le référencement

Pour améliorer la visibilité de votre annonce en ligne, intégrez des mots-clés pertinents liés au bien et à sa localisation. Par exemple, "maison familiale", "proche centre-ville", ou "vue sur mer". Ces mots-clés aideront votre annonce à apparaître dans les résultats de recherche des prospects. Veillez à les intégrer naturellement dans le titre et la description pour un meilleur référencement.

 

Mettez en valeur les points forts du bien

Identifiez les éléments qui distinguent votre bien des autres sur le marché et mettez-les en avant. Qu'il s'agisse d'une rénovation récente, d'une architecture unique ou d'un jardin spacieux, ces atouts peuvent faire la différence pour un acheteur potentiel. Des descriptions vivantes et riches permettront à l’acheteur de se projeter dans la maison.

 

Utilisez des visuels de qualité

 Des photos de haute qualité sont essentielles pour capter l'attention des prospects. Assurez-vous que les images sont bien éclairées, prises sous différents angles et mettent en valeur les meilleures caractéristiques du bien. Des photos attrayantes peuvent considérablement augmenter l'intérêt pour votre annonce.

 

Monbien.fr : Une plateforme dédiée aux professionnels de l'immobilier

Monbien.fr s'adresse spécifiquement aux professionnels du secteur immobilier, tels que les agences, les agents mandataires, les promoteurs et les notaires. La plateforme propose un espace dédié où chaque professionnel peut créer un compte gratuit, déposer et gérer ses annonces en toute simplicité. De plus, Monbien.fr offre une page personnalisée pour chaque professionnel, incluant le logo de l'entreprise, une présentation détaillée, les coordonnées complètes et la localisation géographique. Cette approche permet d'accroître la visibilité des professionnels et de renforcer leur présence en ligne.

 

 

Des annonces gratuites et illimitées

L'un des atouts majeurs de Monbien.fr réside dans la gratuité de la diffusion des annonces. Contrairement à d'autres plateformes qui imposent des frais parfois prohibitifs, Monbien.fr permet aux professionnels de publier un nombre illimité d'annonces sans aucun coût. Cette politique tarifaire avantageuse facilite la promotion des biens immobiliers et optimise les chances de conclure des transactions rapidement.

 

 


 

Vous avez des questions concernant www.monbien.fr ? Appelez le 03 89 32 03 00 !
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La prospection est une étape cruciale pour les professionnels de l'immobilier souhaitant développer leur portefeuille de mandats. Cependant, certaines erreurs courantes peuvent entraver l'efficacité de cette démarche. Voici les principales à éviter :

 

1. Négliger la préparation

Aborder la prospection sans une préparation adéquate est une erreur fréquente. Il est essentiel de bien connaître son marché, d'identifier les besoins des prospects et de préparer un argumentaire adapté. Une approche improvisée peut nuire à votre crédibilité et réduire vos chances de succès.

 

2. Manquer de régularité

La prospection doit être une activité régulière. Beaucoup d'agents immobiliers prospectent de manière intensive pendant une période, puis arrêtent, ce qui entraîne une baisse des opportunités. Il est préférable de consacrer du temps chaque semaine à cette activité pour maintenir un flux constant de prospects.

 

3. Ne pas personnaliser son approche

Utiliser un discours standardisé pour tous les prospects est une erreur. Chaque client est unique, avec des besoins spécifiques. Personnaliser votre approche en fonction de chaque interlocuteur montre que vous êtes attentif et augmente vos chances de conclure un mandat.

 

4. Oublier le suivi des prospects

Après un premier contact, ne pas assurer de suivi est une erreur courante. Un prospect peut ne pas être prêt à vendre immédiatement, mais un suivi régulier permet de rester présent à son esprit et d'être sollicité lorsqu'il sera prêt.

 

5. Négliger les canaux digitaux

À l'ère numérique, se limiter aux méthodes traditionnelles de prospection est une erreur. Les réseaux sociaux, les sites web et les campagnes par e-mail sont des outils puissants pour atteindre un public plus large et diversifié. Intégrer le digital à votre stratégie de prospection est essentiel pour rester compétitif.

 

Marketing Immobilier : la solution pour rentrer plus de mandats 

Marketing Immobilier est une solution innovante de prospection par SMS, spécialement conçue pour répondre aux besoins des agents immobiliers en 2025. Grâce à ce service, vous pourrez rentrer facilement 4 à 8 mandats de plus chaque mois dans votre agence, sans prospecter ! 

 

 

Comment ça marche ?

Avec Marketing Immobilier, la prospection devient simple et efficace. Voici ce que le service propose :

. Vous recevez en moyenne de 3 à 5 appels de vendeurs chaque mois.

. Si vous êtes efficace, vous prenez de 2 à 4 mandats de plus par mois.

. Des campagnes automatisées qui fonctionnent même lorsque vous êtes occupé.

. Vous recevez tous les mois un rapport détaillé de notre efficacité.

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Un différend concernant l'état des lieux entre un locataire et un agent immobilier à Bordeaux a récemment mis en lumière les responsabilités légales auxquelles les agents immobiliers peuvent être confrontés en cas de désaccord.

 

Les faits :

Lors de la restitution du logement, le locataire a contesté l'état des lieux de sortie établi par l'agent immobilier, affirmant que certaines dégradations mentionnées étaient antérieures à son entrée. Ce désaccord a conduit à une situation conflictuelle, mettant en cause la responsabilité professionnelle de l'agent immobilier.

 

Responsabilité de l'agent immobilier en cas de litige

Les agents immobiliers ont des obligations légales strictes envers leurs clients, qu'ils soient propriétaires ou locataires. En cas de manquement, leur responsabilité peut être engagée sur plusieurs fondements :

 

. Responsabilité contractuelle : L'agent immobilier est tenu d'une obligation de moyen envers son mandant (propriétaire ou locataire). En cas de mauvaise exécution de sa mission, comme une évaluation imprécise de l'état du logement, il peut être tenu responsable des préjudices subis par son client.

. Responsabilité délictuelle : Si un tiers, tel qu'un locataire, subit un préjudice en raison d'une faute de l'agent immobilier, ce dernier peut être tenu responsable sur le plan délictuel. Par exemple, une information erronée ou une négligence dans l'établissement de l'état des lieux peut engager sa responsabilité.

. Manquement au devoir de conseil : L'agent immobilier a l'obligation d'informer et de conseiller ses clients de manière transparente. Un défaut de conseil, notamment sur l'état réel du bien ou sur les obligations légales liées à la location, peut entraîner sa responsabilité.

 

Conséquences pour l'agent immobilier

. Sanctions civiles : Obligation d'indemniser le préjudice subi par le client ou le tiers lésé, ce qui peut inclure des dommages et intérêts.

. Sanctions disciplinaires : Rappel à l'ordre, suspension ou retrait de la carte professionnelle en cas de faute grave ou répétée.

. Atteinte à la réputation : Les litiges peuvent nuire à la réputation de l'agent immobilier, affectant sa crédibilité et sa relation avec les clients.

 

Prévention des litiges grâce à Startloc

Pour éviter de telles situations, l'utilisation d'applications dédiées à la réalisation des états des lieux peut s'avérer judicieuse. Par exemple, Startloc est une application leader en France, avec plus de 11 000 utilisateurs et près de 800 000 états des lieux réalisés. . Elle permet de créer des états des lieux en illimité, de manière professionnelle et rapide.  

 

 

Fonctionnalités principales :

. États des lieux illimités : Réalisez autant d'états des lieux que nécessaire, sans restrictions.

. Duplication en un clic : Dupliquez un état des lieux d'entrée en sortie (et vice versa) en un seul clic, facilitant ainsi les mises à jour.

. Photos illimitées avec annotations : Intégrez un nombre illimité de photos à vos états des lieux et ajoutez des annotations pour une documentation précise.

. Signature électronique sécurisée : Faites signer électroniquement les parties prenantes directement sur votre appareil, garantissant l'authenticité des documents.

. Envoi par email et SMS : Partagez instantanément les états des lieux avec les locataires et propriétaires via email ou SMS.

. Synchronisation et sauvegarde en temps réel : Toutes vos données sont synchronisées et sauvegardées en temps réel, assurant leur sécurité et leur accessibilité sur tous vos appareils.

 

 

 

En adoptant des solutions numériques comme Startloc, propriétaires et locataires peuvent établir des états des lieux plus précis et transparents, minimisant ainsi les risques de litiges et favorisant une relation locative sereine. Disponible sur smartphones, tablettes et ordinateurs, Startloc offre une interface intuitive qui permet de réaliser des états des lieux professionnels.

 

 


 

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Dans l’univers de l’immobilier, la question du nombre de visites nécessaires pour conclure une vente est cruciale. Faut-il multiplier les visites pour donner plus de choix aux acheteurs, ou au contraire, leur proposer une sélection restreinte mais ultra-ciblée ? La réponse dépend de plusieurs facteurs, notamment du profil de l’acheteur et de sa maturité dans le processus d’achat.

 

Trop de choix tue le choix : faut-il limiter le nombre de visites ?

Proposer seulement deux à trois visites bien ciblées peut être une stratégie efficace pour ne pas perdre l’acheteur dans une multitude de choix. Une sélection restreinte permet de simplifier la prise de décision, en réduisant l’effet de confusion et en évitant la « surcharge cognitive ».

 « Moins de choix équivaut à moins de renoncement. Trop d’options peuvent ralentir la prise de décision et générer de la frustration. », Nathalie Gardes, experte en marketing immobilier

Mais cette stratégie comporte aussi un risque : si les biens proposés ne correspondent pas aux attentes du client, ce dernier pourrait aller voir ailleurs, chez un concurrent.

 

Multiplier les visites : une fausse bonne idée ?

D’un autre côté, montrer trop de biens peut ralentir le processus de vente. Plus un acheteur visite de logements, plus il devient hésitant. Il compare chaque bien aux précédents, pèse les avantages et inconvénients, et risque d’entrer dans une phase d’indécision qui peut durer des mois.

Certaines études de marché montrent qu’un acheteur met en moyenne 3 à 5 mois pour acheter et qu’il visite entre 6 et 10 biens avant de prendre une décision. Mais ce chiffre peut varier selon plusieurs critères :

 

Adapter le nombre de visites au profil de l’acheteur

1. Pour les acheteurs expérimentés
➡ Ils savent ce qu’ils veulent et ont des critères précis. Inutile de leur montrer trop de biens. 3 à 5 visites bien ciblées suffisent pour les convaincre.

2. Pour les primo-accédants
➡ Ils découvrent le marché, comparent les offres et prennent leur temps. Dans ce cas, une dizaine de visites peut être nécessaire pour affiner leurs besoins et leur permettre de se projeter.

Un agent immobilier doit donc adapter son approche en fonction du profil de son client, en posant les bonnes questions dès le premier rendez-vous.

 

 

Comment optimiser ses visites et vendre plus vite ?

Pour limiter le nombre de visites et maximiser les chances de conclure rapidement, voici quelques bonnes pratiques à adopter :

Bien qualifier les acheteurs en amont : poser des questions précises sur leurs attentes et leur budget pour éviter les visites inutiles.

Travailler la présentation du bien : des photos professionnelles et une annonce détaillée permettent d’attirer des visiteurs plus qualifiés.

Proposer des visites virtuelles : cela permet de filtrer les acheteurs et d’éviter les visites de curiosité.

Créer un sentiment d’urgence : informer les acheteurs que le bien est convoité peut les pousser à prendre une décision plus rapide.

Privilégier des créneaux de visite bien pensés : proposer des visites groupées sur une journée permet d’instaurer une compétition entre acheteurs et d’accélérer la prise de décision.

 

 


 

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Le secteur immobilier français traverse une période de turbulences, marquée par une diminution notable du nombre de cartes professionnelles délivrées par les Chambres de Commerce et d'Industrie (CCI). Au 1ᵉʳ janvier 2025, une baisse de 15 847 cartes a été enregistrée par rapport à l'année précédente.

 

Ces chiffres illustrent une contraction significative du secteur, touchant à la fois les structures traditionnelles et les professionnels indépendants.

 

Analyses et explications

Danielle Dubrac, présidente de l'Union des Syndicats de l'Immobilier (Unis), attribue cette tendance à plusieurs facteurs. Elle souligne : 

« Cette baisse du nombre de salariés dans les entreprises immobilières est d’abord lié à une conjoncture économique très mauvaise en 2024 ».

Cette situation a conduit à une augmentation des défaillances d'entreprises dans le secteur. 

Par ailleurs, une évolution des modèles économiques des entreprises immobilières est observée. De nombreuses structures réduisent leurs effectifs salariés au profit d'une collaboration accrue avec des agents indépendants, modifiant ainsi la dynamique traditionnelle du secteur.

 

Conséquences pour l'emploi

La perte de 1 600 agences en un an a entraîné la suppression d’environ 16 000 emplois, incluant à la fois des postes salariés et des agents commerciaux. Cette situation reflète une crise profonde, résultant d'une conjoncture économique défavorable et de transformations structurelles au sein de la filière immobilière.

 

Perspectives pour 2025

Les prévisions pour l'année 2025 ne sont guère optimistes. Danielle Dubrac anticipe une poursuite de cette tendance à la baisse, estimant que la crise est loin d'être résolue. Elle exprime également des réserves quant à l'efficacité du Prêt à Taux Zéro (PTZ) dans le neuf pour redynamiser le marché, suggérant que des mesures supplémentaires pourraient être nécessaires pour soutenir le secteur.

 

Conclusion

Le secteur immobilier français est confronté à des défis majeurs, avec une diminution significative du nombre de professionnels et une restructuration des modèles économiques. Les acteurs du marché devront s’adapter à ces évolutions pour naviguer dans un environnement en mutation et envisager des stratégies pour relancer l’activité.

 

 


 

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Lors d’une vente ou d’une location, la réalisation des diagnostics immobiliers est une obligation légale pour le propriétaire. Mais un agent immobilier peut-il prendre en charge ces frais pour ses clients ? Entre cadre juridique strict et stratégies commerciales, découvrons ce que la loi permet et quelles alternatives existent pour alléger la facture des vendeurs et bailleurs.

 

Le cadre légal en vigueur

Selon la réglementation française, le contrat de diagnostic est conclu directement entre le propriétaire du bien et le diagnostiqueur. Par conséquent, l'agent immobilier ne peut pas régler directement la facture du diagnostiqueur pour le compte de son client. Une telle pratique pourrait être requalifiée en donation par l'administration fiscale, ce qui n'est pas autorisé.

 

Réduction des honoraires : une alternative possible

Toutefois, depuis le 1ᵉʳ avril 2022, le barème des honoraires affiché en agence est considéré comme un maximum. Cela signifie que l'agent immobilier a la possibilité de réduire ses honoraires pour compenser, en partie ou en totalité, les frais de diagnostics supportés par le client. Cette approche permet d'alléger la charge financière du propriétaire tout en respectant le cadre légal.

 

Obligations de transparence et indépendance

Il est essentiel de noter que les diagnostiqueurs immobiliers doivent exercer leur activité en toute indépendance et impartialité. Depuis un décret de 2010, il est interdit aux diagnostiqueurs de proposer une rétribution, sous quelque forme que ce soit, aux agents immobiliers en échange de recommandations. De plus, les agents immobiliers ont l'obligation d'informer leurs clients de tout lien capitalistique ou juridique qu'ils pourraient avoir avec des entreprises de diagnostic, des établissements bancaires ou des sociétés financières.

 

Conclusion

En résumé, bien qu'un agent immobilier ne puisse pas directement offrir les diagnostics à ses clients en réglant la facture du diagnostiqueur, il peut néanmoins proposer une réduction de ses honoraires pour compenser ces frais. Cette pratique, conforme à la législation en vigueur, permet de soutenir les clients tout en respectant les obligations de transparence et d'indépendance imposées aux professionnels de l'immobilier.

 

 


 

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L'année 2025 s'annonce prometteuse pour le secteur immobilier, avec des indicateurs favorables pointant vers une reprise dynamique du marché. Pour capitaliser sur cette tendance et optimiser vos performances, voici cinq résolutions essentielles à adopter dès maintenant.

 

1. Faire le bilan de l'année écoulée et définir de nouveaux objectifs

Avant de vous lancer dans de nouveaux projets, il est crucial de prendre du recul sur l'année précédente. Analysez vos réussites et identifiez les domaines nécessitant des améliorations. Cette introspection vous permettra de fixer des objectifs réalistes et ambitieux pour 2025, en ajustant vos stratégies et méthodes de travail en conséquence.

 

2. Relancer vos prospects immobiliers

Avec la baisse des taux d'intérêt et des prix immobiliers, de nombreux acquéreurs potentiels disposent désormais d'une capacité d'emprunt accrue. Profitez de cette conjoncture pour recontacter vos prospects, les informer des évolutions du marché et les encourager à réévaluer leur projet d'achat. Une communication proactive peut transformer des intentions en transactions concrètes.

 

3. Diversifier vos activités

La diversification est une stratégie clé pour renforcer votre résilience face aux fluctuations du marché. Selon une enquête menée par l'IFOP pour VitrineMedia en juillet 2024, les agences ayant diversifié leurs services ont mieux résisté aux crises récentes. Envisagez d'élargir votre offre avec des services tels que la gestion locative, la vente de biens neufs, le conseil en financement, la conciergerie immobilière ou encore la rénovation énergétique.

 

4. Optimiser votre présence en ligne

À l'ère du numérique, une forte visibilité en ligne est indispensable. Assurez-vous que votre site web est à jour, intuitif et adapté aux appareils mobiles. Soyez actif sur les réseaux sociaux, partagez du contenu pertinent et engagez-vous avec votre audience. Une stratégie digitale bien pensée augmentera votre notoriété et attirera de nouveaux clients.

 

5. Investir dans la formation continue

Le secteur immobilier est en constante évolution, avec des réglementations, des technologies et des tendances qui changent régulièrement. Investir dans la formation continue vous permettra de rester compétitif, d'offrir un service de qualité à vos clients et de vous adapter aux nouvelles exigences du marché.

 

 


 

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En 2025, le marché immobilier français présente des conditions particulièrement favorables pour les acheteurs, selon la Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM). Après plusieurs années de baisse des transactions et des prix, une stabilisation, voire une légère reprise, est attendue cette année. Cette conjoncture offre des opportunités intéressantes pour les acquéreurs potentiels.

 

Une reprise progressive du marché

En 2024, le marché immobilier a atteint son point bas avec seulement 775 000 transactions enregistrées, soit une baisse de 36 % par rapport au sommet de 2021. Cependant, 2025 s’annonce plus prometteuse avec une augmentation attendue de 6 % des ventes, pour atteindre 825 000 transactions. Cette évolution, bien que modérée, marque une rupture après trois années consécutives de recul.

En parallèle, les prix immobiliers, qui ont enregistré une baisse de 0,8 % en moyenne en 2024, devraient rester stables au premier semestre 2025. Une légère hausse de 1 % est même prévue au second semestre. Pour les acheteurs, cela signifie qu’il est encore possible de profiter de prix attractifs avant une éventuelle remontée.

 

Des taux d'intérêt en baisse

Après avoir culminé à 4,2 % en 2023, les taux d'emprunt ont amorcé une décrue significative, atteignant 3,37 % en novembre 2024. Cette tendance devrait se poursuivre en 2025, avec des prévisions autour de 3 %, améliorant ainsi le pouvoir d'achat immobilier des ménages.

 

Un pouvoir d'achat immobilier renforcé

En 2024, le pouvoir d'achat immobilier a progressé de 8,5 %, inversant deux années de recul cumulé de 14 %. Cette amélioration permet aux acheteurs d'accéder à des biens plus qualitatifs ou mieux situés.

 

Des conditions de marché avantageuses

La stabilisation des prix et la baisse du nombre de transactions offrent aux acheteurs une position favorable lors des négociations. Les vendeurs, confrontés à un marché encore en reprise, sont plus enclins à consentir des concessions.

 

Points de vigilance pour les acquéreurs

Malgré ces conditions favorables, certains éléments méritent une attention particulière :

. Offre limitée de logements neufs : La production de logements neufs reste insuffisante, notamment dans les grandes agglomérations, ce qui peut restreindre le choix des acheteurs.

. Rénovation énergétique : Depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, les logements classés G au Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) sont considérés comme indécents et ne peuvent plus être loués. Les acquéreurs doivent donc être attentifs à la performance énergétique des biens, surtout en cas de projet locatif.

. Réglementations locatives : Les mesures d'encadrement des loyers et les obligations liées à la performance énergétique peuvent impacter la rentabilité des investissements locatifs.

 

Conclusion

L'année 2025 offre un contexte propice à l'achat immobilier, avec des taux d'intérêt attractifs, un pouvoir d'achat renforcé et un marché en voie de stabilisation. Toutefois, il est essentiel pour les acquéreurs de rester vigilants quant aux spécificités du bien convoité et aux évolutions réglementaires en vigueur.

 

 


 

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