Après une première enquête menée en 2018, Laforêt a de nouveau interrogé les Français sur leurs motivations à l’achat et à la rénovation d’un bien immobilier. Réalisée avec l’IFOP 1, celle-ci révèle une progression sensible des considérations environnementales.
Si le prix et la localisation restent les principaux critères de l’achat, la notion d’impact écologique prend de plus en plus d’importance dans le cadre d’une rénovation
Quel est le tiercé gagnant de l'acte d'achat ?
Les premiers enseignements de cette étude consacrent, comme en 2018, le prix (83 %, en recul de 4 % par rapport à 2018) et la localisation du bien (80 %, en hausse de 3 % par rapport à 2018) comme premiers critères de choix d’un achat immobilier. Enfin, comme en 2018, pour plus de 6 Français sur 10 (65 %), l’achat est encore déterminé par le fameux « coup de cœur ».
Un comportement éco-responsable des Français
La principale tendance révélée par cette nouvelle étude vient du comportement résolument plus écoresponsable des Français. Certes, la performance énergétique recule dans les critères de choix d’un bien : 42 % des répondants la citent contre 45 % en 2018. Toutefois, alors que leurs motivations à la rénovation sont encore majoritairement d’ordre économique (69 % en 2021 vs 72 % en 2018), le respect de l’environnement devient un critère prépondérant (43 %, en hausse de 5 %), avant l’envie de ne plus subir les hausses tarifaires des fournisseurs (37 %).
Alors que l’examen de la loi Climat et Résilience devant le Sénat s’apprête à débuter, les Français se saisissent de plus en plus des questions environnementales dans leur parcours d’achat immobilier. Ces résultats nous encouragent à poursuivre nos efforts pour les accompagner dans cette prise de conscience. La méconnaissance des aides dédiées à la rénovation énergétique, le manque d’informations sur les économies qu’ils embarquent sont autant de freins que nous devons contribuer à lever.
Notre devoir est d’informer au mieux nos clients, afin de favoriser une transition énergétique devenue aujourd’hui indispensable. La responsabilité des pouvoirs publics sera également déterminante dans ce domaine.
Plutôt que de se fixer des objectifs de rénovation irréalistes (50 % du parc locatif privé rénové d’ici 12 ans), le gouvernement devrait revenir à des ambitions plus pragmatiques autour de mesures incitatives : doublement du déficit foncier et élargissement du dispositif Denormandie pour les propriétaires bailleurs, notamment », commente Yann Jéhanno, président de Laforêt.
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