La fin de l’année approche, et avec elle, son lot de nouveaux décrets et de nouvelles lois. Sans surprise, le monde de l’immobilier ne fait pas exception : à partir du 1er janvier 2022, les banques vont devoir respecter de nouvelles règles en cas de crédit immobilier. Mais en quoi vos clients vont-ils être impactés ? Nous vous l’expliquons en quelques mots.
Montant maximum des mensualités et durée d’endettement
À partir du 1er janvier 2022, les récentes recommandations du HCSF (Haut Conseil de stabilité Financière) entrent en vigueur. Conséquence ? Pour bénéficier d’un crédit immobilier, vos clients devront respecter de nouvelles règles.
La première est qu’ils ne pourront plus s’engager à rembourser des mensualités dès lors que celles-ci dépasseront 35 % de leurs revenus mensuels.
La seconde est que la durée de leur endettement ne pourra plus dépasser 25 années. Attention, prévient le HSCF : les banques qui ne respecteront pas ces nouvelles normes juridiques seront sanctionnées.
Une exception notable à la règle des 25 ans
La nouvelle règle dite « des 25 ans » ne supportera-t-elle aucune exception ? Si.
Il est prévu que les projets d’acquisition immobilière qui nécessitent de grands travaux puissent bénéficier d’un différé de deux ans.
Et ce, qu’il s’agisse de neuf ou d’ancien. Concrètement, cela ne signifie pas qu’il sera envisageable pour vos clients de signer un crédit d’une durée de 27 ans. Cela signifie simplement qu’ils pourront s’engager sur un type de crédit particulier, dit « 2 ans + 25 ans ». Durant ces deux années initiales, consacrées aux travaux, vos clients ne rembourseront qu’un pourcentage de leurs futures échéances mensuelles. Pour bénéficier de cette exception, ils devront soit investir dans du neuf, soit dans un bâtiment ancien où les travaux représentent au minimum 25 % du coût du crédit.