En raison de l’arrêt quasi total des activités économiques dans le contexte du coronavirus, beaucoup se demandent si le marché va survivre. Bien que la commercialisation de logements soit un peu secouée en ce moment, les chiffres d’affaires enregistrés témoignent que la situation n’est pas si mal. Évidemment, certaines villes et régions sont quelque peu défavorisées par le confinement. Mais le nombre de transactions entamées en 2020 était plutôt acceptable.
Le covid-19, bouleversement du marché immobilier
Comme toute activité économique, le marché immobilier traverse actuellement une crise à cause de la propagation de la pandémie. Avec la succession des deux confinements, il s'est avéré difficile pour les professionnels de l’immobilier de trouver constamment des clients pour la visite de biens immobiliers. De plus, certains acquéreurs préféraient d’abord attendre la fin du premier confinement pour dépenser leur budget dans l’immobilier. De ce fait, nous avons pu observer une grande baisse d’activité dans le secteur de l’immobilier. Précisément, selon les statistiques, les activités commerciales relatives à l’immobilier ont chuté de 80 %, depuis le début de la crise sanitaire au mois de mars 2020. Toutefois, même dans cette situation désespérée, les agences sont restées positives en s'adaptant aux demandes de leurs clients et au contexte sanitaire.
Les chiffres d’affaires sur les transactions immobilières en cette époque de confinement
Apparemment, les transactions sont plus ou moins restées aux alentours d’un million, 980 000 actes signés pour être plus précis. Alors que dans la capitale de France, la commercialisation de logements a baissé de 17 %, les chiffres d’affaires sont quand même supérieurs à ceux de l’année 2018. En revanche, si vous vous référez aux activités immobilières de l’année 2019, vous pouvez observer que les chiffres d’affaires 2020 ont diminué de 8 %.
Ce qui est étonnant, c’est qu’après l’achèvement du premier confinement, la quantité d’actes de vente a subitement remonté. Entre le mois de juin et le mois d’octobre 2020, environ 100 000 signatures ont été enregistrées.
Rehaussement des prix de logement dans le contexte du covid-19
En l’absence de stabilité dans le domaine du commerce, il est difficile de maintenir le prix des biens immobiliers à un niveau constant. Tandis que nous sommes en pleine crise économique, la valeur du logement ne cesse de croître progressivement. Les études ont affirmé qu’aujourd’hui le coût des biens immobiliers sur le marché ont augmenté de 4 %. Concernant le prix du mètre carré, sur le plan national, le montant actuel est de 2800 euros. Bien qu’une maison vaille maintenant 2300 euros par mètre carré, un appartement peut coûter nettement plus cher, en particulier dans certaines zones à savoir 3800 euros le mètre carré en moyenne. Bref, comparés à leurs valeurs habituelles, une maison coûte 2 % plus cher et un appartement 5 % plus.
À Paris et dans les provinces, un prix immobilier très différent
Encore une fois on constate que les prix immobiliers à Paris et en Province n'évoluent pas au même rythme... Le prix au m2 des résidences à Paris a gonflé de 3,4 %, dont 10 500 euros pour les appartements et 6 200 euros pour les maisons. Notez également qu’en Ile-de-France, le coût de l’immobilier a augmenté de 5 %.
Dans les zones provinciales, en opposition à Paris et à l’Ile-de-France, le coût des biens immobiliers progresse de façon plus délicate, avec une augmentation de 3 %.
Les communes rurales, la nouvelle cible des acquéreurs
Étant donné que les milieux ruraux sont devenus la cible des Français en cette époque de Covid, le phénomène d’exode est profitable aux agences immobilières du secteur. Se lassant du confinement, les citoyens français veulent à tout prix quitter les grandes villes et s’installer périodiquement à la campagne. D’ailleurs, dans les zones dites rurales, le prix du logement est bien plus accessible que l'immobilier dans les centres-villes.
Répercussion de la crise sanitaire dans les régions françaises, des villes gagnantes et perdantes
Dans les métropoles, les circonstances actuelles ne semblent pas trop déranger le marché immobilier. Certaines villes, telles que Montpellier, Rennes et Nantes, ont même vu leur prix s’accroître. Si le coût du logement à Montpelier s’est élevé de 4 %, celui de Rennes a augmenté presque deux fois plus que le premier, précisément, de 7,4 %.
Pour ce qui est du classement, Bordeaux se hisse au second rang en matière de logement, avec un montant de 4 650 euros. La ville de Lyon gagne la troisième place avec un prix immobilier moyen estimé à 4 293 euros. D’un autre côté, Le Mans et Rouen sont catégorisés dans la section des villes perdantes, ayant dû décroître le prix de leur logement en raison de la crise sanitaire. Dans quelques capitales régionales, comme Rouen et Orléans, l’achat immobilier s’avère plus rentable que la location.