Parmi toutes les professions règlementées, l'immobilier était la seule qui ne bénéficiait d'une dénomination officielle, même si ses activités étaient décrites. En conséquence, les agents n'étaient pas identifiés ni reconnus à la hauteur des compétences et du savoir faire qu'ils mettent en œuvre au quotidien. De plus, ce manque de clarté était source de grande confusion, y compris pour les clients.

En première lecture à l'Assemblée Nationale, le gouvernement a apporté un avis favorable à la proposition de reconnaissance qui a été portée par la FNAIM, par la voix de son Président Jean-Marc Torrollion. Cette proposition vise a ce que les agents aient une reconnaissance officielle, qui précisera leur spécialité, qu'il s'agisse de la transaction, de l'administration de biens, ou bien de la gestion du syndic de copropriété.

La FNAIM, qui est la première organisation européenne de professionnels de l'immobilier est heureuse d'avoir pu faire émerger ce débat qui est important pour toute la profession, pour promouvoir son image et mettre en valeur la compétence et l'expertise qui sont développées par les agents immobiliers. Bénéficier de cette reconnaissance sera un gage de sérieux et de professionnalisme dont jouissent déjà toutes les autres professions règlementées et qui est porté à leur crédit. Cela aura également une influence importante pour les clients.

Cette reconnaissance aura des impacts importants. Pour le particulier client, ce sera une clarification bienvenue avec une meilleure compréhension des compétences et de l'expérience du professionnel qu'il aura en face de lui. Il comprendra de façon plus précise la chaîne de responsabilité de son projet immobilier.
Du côté des professionnels, c'est une véritable remise à plat des modèles qui sont en place sur le marché, qui mettra en avant la valeur ajoutée et l'expertise des acteurs. Cela augure également un re-ordonnancement naturel de la profession dans son ensemble.
Enfin, c'est l'occasion pour l’État, de s’appuyer sur ces nouvelles notions de titre pour porter sa politique du logement en France.

 

C'est une étape très importante sur laquelle la FNAIM s'est fortement engagée et qui bénéficiera à toute la profession immobilière, pour clarifier le rôle et les responsabilités de chacun, mettre en avant les spécialisations, mais aussi pour que soient valorisés à la hauteur de leur mérite, à l'instar des autres professions règlementées.


Il ne s'agissait bien sûr que d'une proposition évoquée en première lecture assemblée nationale le 12 juin dernier et qui devra suivre le parcours législatif et des décrets d'application avant d'être mise en œuvre, mais l'avis favorable du gouvernement sur cette évolution de la profession est un signe extrêmement encourageant, à porter au crédit de la FNAIM porteuse du projet, mais également à toute la profession.