Les chiffres des années précédentes concernant la location immobilière annoncent la couleur pour 2021. En effet, en 2019 les Français ont investi et pas qu’un peu ! Sur plus de 1.063.000 ventes (un record), l’investissement locatif a représenté plus d’un achat sur quatre. En 2020, le marché a fait preuve de résilience en résistant à deux confinements et les envies "d'ailleurs" se sont multipliés. Des studios aux appartements T2, en passant par les lofts aux maisons, les biens sont aussi variés que les profils des bailleurs et des locataires. Un marché qui fait le plus grand bonheur des agences immobilières ! Mais la location est en perpétuel mouvement, avec des changements quotidiens et des intervenants différents et sa gestion n’est pas toujours très simple (qu’elle soit en partie ou totale). Il est donc important de prendre les meilleures dispositions, afin de ne prendre aucun risque.
Bien locatif, votre responsabilité est engagée
Le bilan est clair, de plus en plus de particuliers investissent dans la pierre avec comme objectif : la mise en location. Certains d’entre eux font le choix d’assumer à 100% la gestion de ce projet, avec la recherche de locataires, la mise en place de visites, la rédaction de contrats et la réalisation des états des lieux. D’autres décident de déléguer par manque de temps ou pour s’assurer d’un résultat plus professionnel. C’est à ce moment qu’interviennent des spécialistes de l’immobilier, que ce soit un agent mandataire qui se verra confier la réalisation d’états des lieux, ou une agence qui se verra mandater pour la gestion locative totale d’un bien.
Un professionnel qui s’est vu confier un mandat de gestion pour la location d’un appartement ou d’une maison, peut voir sa responsabilité engagée à l’égard du mandant.
Celui-ci est dans l’obligation de respecter son engagement contractuel afin d’éviter les répercussions négatives sur le bailleur et le locataire. Mais c’est surtout dans son intérêt, en effet, s’il n’est pas honoré, l’agent immobilier pourra subir son propre manquement, allant de la pénalisation juridique à la pénalisation financière.
Au milieu de toutes ses obligations : trouver un locataire solvable, répondre à son devoir de conseil, établir des diagnostics et rédiger un bail, se trouve la réalisation des états des lieux. Une étape rarement soupçonnée, mais qui peut avoir de grandes répercutions si elle est mal réalisée.
Réaliser des états des lieux numériques de qualité
Si vous êtes mandatés pour la réalisation d’un état des lieux (dans le cadre d’un contrat de gestion ou d’un contrat seul d’état des lieux), vous avez conscience que vous engagez votre responsabilité de professionnel de l’immobilier ! D’un côté, il y a le bailleur et son bien qu’il affectionne, de l’autre il y a le locataire et son engagement (avec un dépôt de garantie).
Pour se rendre compte de l’importance des états des lieux, il est intéressant d'observer le nombre de litiges qui naissent au quotidien. Les plus connus sont ceux entre les bailleurs et les locataires, mais ils en existent également entre les bailleurs et les agents immobiliers. Après avoir donné procuration à l’agence afin d’être représenté le jour de l’état des lieux, de nombreux propriétaires ont été surpris de constater par eux même que la description du bien ne correspondait pas du tout à son état réel. Une situation engendrant un coût financier qui n’est pas du tout acceptable pour ces particuliers. Certains de ces litiges ont fini par être réglés à l’amiable, en revanche, d’autres ont eu recours à des contestations beaucoup plus prononcées : procédures judiciaires, actions collectives et réclamations de dommages et intérêts. À partir du moment où le propriétaire a des preuves tangibles, celui-ci est dans son droit de se retourner contre l’agent immobilier.
Pour éviter tout risque, vous devez réaliser des états des lieux de qualité ! Pour vous aider à cela, vous pouvez vous munir d’une application d’états des lieux numériques comme Startloc.
Ce type d’outil vous permettra de réaliser des comptes rendus détaillés et sans faille : preuve photos, état comparatif entre l’entrée et la sortie conforme à la loi ALUR et mentions obligatoires.
Pour un problème d’infiltration d’eau par exemple, il sera très simple de préciser que l’état du mur entre l’entrée et la sortie est passé de « neuf » à « délabré », compléter par un commentaire spécifiant que le mur est humide et moisi et terminer par prendre le mur en photo sous différents angles.
Aujourd’hui, passer du papier au numérique présente plusieurs avantages : professionnalisme, gain de temps et d’argent, aspect écologique et image moderne. En faisant ce choix pour vos états des lieux, vous éloignez les problèmes et vous vous mettez à l’abri en disant adieu aux ratures, aux oublis et surtout aux litiges !